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Road trip familial Sur les traces des kangourous

22 juin 2015

Si ce voyage m'était compté...

Ce serait...
114 jours de voyage,
2 pays visités,
5 camping-cars domptés,
10 trajets en avion,
100 nuits trop courtes,
7 400 kilomètres parcourus en camping-car,
2134 photos dans la boîte,
6 romans terminés,
1500 sauts en trampoline,
6 sorties en bateau,
52 jours de camping-car,
5 appartements occupés,
300 longueurs de piscine olympique, 
1 hôpital visité,
22 messages publiés,
400 kilomètres de course à pied,
0 accident,
2 sacs à dos oubliés, 2 fois retrouvés,
1557 visites sur le blog (merci à tous),
547 couches changées,
150 tours de balançoire,
90 kilos de bagages trimballés,
4 au départ, 4 à l'arrivée, 
3,5 mois de bonheur en famille,
Et dans une 30aine d'heures, nous devrions être à la maison !
La Frog Family

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22 juin 2015

Fin du road trip...

Notre road trip ente Cairns et Brisbane se termine. Nous avons parcouru 2 800 kms en camping car sur cette étape, de plages sauvages en parcs nationaux, Bowen, MacKay, Yepoon, Agnes Water, Hervey Bay, Noosa, Caloundra, entre autres.

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Quelques étapes ont été particulièrement longues, les paysages monotones de champs de canne à sucre ou d'étendues d'eucalyptus n'ont plus accroché nos yeux et la lassitude de la route s'est bien fait entendre à l'arrière de l'engin. Elles nous ont en revanche permis de passer plusieurs nuits au même endroit et donc de ne pas trop rouler ces jours là.
Nous garderons notamment un bon souvenir d'une halte chaudement recommandée par 2 quinquas australiennes et présentée comme étant un joli coin de pêche. Confiants, nous avons décidé d'y passer 1 après-midi et la nuit. Il s'agissait en fait d'un village étape de 50 âmes maxi, son pub, sa station service et... son camping ! Le tout, sans aucune rivière et juste au bord de la fameuse Bruce Highway. L'accueil a été vraiment chouette et Léonie a passé l'après-midi à jouer avec le petit garçon des proprios, nous avons donc tous passé un bon moment !

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Nous avions encore trop d'avance, 4 semaines, pour profiter des baleines à bosses qui viennent passer l'hiver dans les chaudes eaux d'Hervey Bay. Dommage !
Nous étions en revanche au rendez vous des surfeurs que nous avons croisés sur les nombreuses plages qui bordent cette côte. Les enfants sont sur la planche dés l'âge de 4 ans (ils savent alors déjà nager) et ils y restent aussi longtemps que possible, nous avons rencontré des surfeurs de plus de 70 ans, il est donc encore temps de s'y mettre ! Nous avons profité d'une pause déjeuner pour nous arrêter au Coolum Surf Club et déguster un fish & chips face à l'océan, un très bon moment. Léonie s'y est vu offrir un dessert digne de la grande gastronomie locale, dessert qui mériterait une analyse approfondie en laboratoire pour en découvrir le contenu.

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Les meubles de cuisine du camping-car ont essayé de s'échapper avec le micro-ondes, heureusement sans dommages collatéraux.

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Léonie manie admirablement la balayette pour effacer les traces de sable dans le camping-car, chacun ses corvées !
Stephane commence à rivaliser avec les Grey Nomads pour l'installation-gestion du camping-car sur nos différents emplacements.
Cecile songe à investir dans un barbecue australien pour prolonger le plaisir de mettre les pieds sous la table.
Et Flore nous régale de son air gourmand et de son appétit vorace : elle réclame sa part dés qu'elle nous voit manger quelque chose. 
Nous arrivons à Brisbane où nous séjournerons quelques jours dans le quartier de Spring Hill.
Flore profite de l'épaisse moquette pour débuter son 4 pattes, elle est aussi fière que nous! Nous savourons nos dernières heures australiennes en attendant le départ pour Lyon prévu le mercredi 24 à 2h30 du matin !
Bises à tous,
La Frog Family

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15 juin 2015

Aussie loin, aussi bon

Les australiens se couchent tôt.

A l'heure où je débute la rédaction de cet article, il est 20h45, et voilà déjà un moment que le va et vient des campeurs s'est estompé et que seul le ressac des vagues nous parvient.
Nous avons encore fait quelques kilomètres en direction du Sud, les étapes entre chaque ville sont de plus en plus longues et il n'y a RIEN entre elles.
D'ailleurs, est il possible de parler de "villes" tant leur taille est petite, souvent limitée à quelques habitations, un pub, un motel et une pompe à essence. Il faut avoir en tête que l'Australie est 15 fois plus grande que la France et deux fois moins peuplée, pas étonnant donc que certaines zones soient désertiques.
La confiance règne. A la pompe à essence, il nous est arrivé que l'on nous demande pour combien nous en avions. Les stands de vente de fruits et légumes sont légions, toujours sans le moindre commerçant pour les tenir, les barbecues toujours nickels et gratuits, ...

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En revanche, les sanitaires des campings sont souvent protégés par une clé ou un code d'accès, ce qui tranche avec cet esprit civique que nous constatons depuis le début de notre voyage.
L'Europe n'est jamais bien loin. 

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L'Europe, c'est le continent d'attache de nombreux australiens, australiens depuis pas si longtemps que ça. Les premières expéditions européennes datent du milieu du 17ème siècle et il faut attendre la fin du 18ème pour que les Rosbeef y plantent leur drapeau. Les personnes que nous rencontrons ont souvent un lien avec l'Europe (un mari, une grand-mère, un oncle, ...) Nous avons aussi rencontré quelques descendants des Aborigènes, le premier peuple australien. Ils ont été particulièrement durement traités dans certaines zones du pays lors de la colonisation et jusque tardivement (déplacement, spoliation de terres, jusqu'à séparer les enfants des mères,...) Une prise de conscience est cependant bien amorcée puisque nous avons pu voir plusieurs musées consacrés à leurs traditions, leurs arts et leur présence dans la société actuelle. De nombreux panneaux touristiques rendent hommage à leur culture où le respect de la nature est omniprésent. 
Tous les gens que nous rencontrons sont curieux de savoir d'où nous venons, ce que nous avons visité dans leur immense pays,... Ils reconnaissent rarement notre accent, pensent que nous sommes allemands (!) et deviennent rêveurs lorsque nous évoquons notre mère patrie. Une mention spéciale à la vendeuse de tissus de Rockampton qui salivait encore à l'évocation d'une meringue qu'elle avait dégustée à Paris il y a quelques années. 
On vient nous voir très spontanément, au parc, au supermarché, au barbecue, sur l'aire de jeux. C'est même dingue quand on y pense, jamais on ne viendrait parler ainsi aussi facilement en France.
Même si notre vision est tronquée car elle est uniquement touristique, nous commençons à percevoir quelques traits de la société australienne. Les "safety briefing/message" (que notre industrie française rêve d'importer) sont partout : sur les plages (que faire en cas de piqure de méduses, se protéger vis-à-vis du soleil ), au bord des piscines (comment pratiquer une réanimation en cas de noyade), avant de plonger en palme/masque/tuba (comment dire que tout va bien ou donner l'alerte), sur les chemins (toujours donner la main aux enfants, le terrain peut être mouvant...). Le tout, souvent imagé par de jolis croquis ou messages en chinois !

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Le pays est en croissance, et ça se voit. Nous croisons rarement d'épaves en circulation, les 4x4 à grosse motorisation sont partout, on sert un vrai petit déjeuner ou déjeuner dans l'avion (sur un vol intérieur), les caravanes sont flambants neuves et les retraités aux commandes ont l'air serein. On les appelle ici les Grey Nomads, ils partent faire le tour de leur pays-continent dés qu'ils prennent leur retraite (à 70 ans d'après les infos recueillies auprès de spécimens du genre).

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Il semble facile de trouver du boulot, notamment des "petits boulots", particulièrement prisés par les jeunes backpackers qui alternent job et voyage, l'un finançant l'autre. Toujours de sources concernées (mais non vérifiées), le salaire de base serait 2 fois plus élevé qu'en France, ce qui permet de voyager malgré un coût de la vie qui nous semble particulièrement élevé. Bref, il n'est pas rare de voir des panneaux offrant du boulot, et ça fait plaisir!
L'Australie pratique une immigration très sélective, basée sur les compétences. Elles sont présentées sur le site du gouvernement sous la forme d'une liste, du cueilleur à l'informaticien, du peintre au médecin. Avis aux amateurs. Pas de RH recherchés, nous sommes contraints de rentrer. Pour la suite, mieux vaut être sponsorisé par une entreprise pour obtenir son visa, mais tout reste possible!
Nous fréquentons toujours aussi souvent les aires de jeux. Elles sont rarement clôturées, et offrent des équipements que l'on ne voit jamais en France : balançoires, tyroliennes et immenses trampolines dans certains campings. On n'est pas au pays des kangourous pour rien. Nous avons vu aussi des bassins, des piscines, des lagons ( piscines avec peu de fond), aires de jeux d'eau, le tout en libre accès, sans surveillance particulière et en très bon état. Très plaisant.
Il nous reste une interrogation de taille : comment se fait il que dans un pays aussi modernisé on croise toujours des vidéos-club?!
Sur cette question en suspens, on vous dit à bientôt!
La Frog Family

 

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11 juin 2015

Road trip sous les Tropiques

Chers amis,

A l'assaut du Queensland depuis déjà une bonne semaine, nous n'avons pas donné beaucoup de nouvelles, le temps de nous réacclimater à notre nouvelle étape itinérante.
Notre bolide est légèrement différent des précédents, l'espace de vie est plus "aéré", il y a davantage d'espace pour se mouvoir et nous pouvons laisser Flore s'entraîner au sol dans ses manœuvres pour passer de la position assise à la position couchée sur le ventre. Elle est désormais consignée à terre (à l'arrêt du véhicule) depuis qu'elle a effectué un splendide saut de l'ange depuis le lit arrière. Ses quenottes ne sont pas prêtes de sortir puisqu'elles ont vu combien elles pouvaient être en danger...
Nous longeons la côte Est de l'Australie, en suivant la Grande Barrière de Corail, depuis la Bruce Highway. Ici, toutes les routes portent un petit nom, c'est finalement bien plus joli que nos numéros. Pas d'autoroute en vue, de toutes façons on a le temps, il s'agit d'une route type Nationale, agrémentée de nombreuses aires de repos dont l'usage est plus qu'encouragé puisque les distances entre chaque ville ou village sont parfois interminables. Eucalyptus toujours, kangourous fauchés en plein saut, souvent, champs de canne à sucre à perte de vue et plantations de manguiers sont notre paysage quotidien.
Nos escales sont souvent balnéaires, nous avons profité du cadre paradisiaque de Mission Beach, sable blanc, eau chaude et cocotiers. Une courte avancée dans les terres à la recherche des paysages typiques de l'Outback : une nuit à Charters Towers avec un coucher de soleil inoubliable.

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J'ai insisté pour profiter d'un parc national où l'on pouvait se baigner dans un trou d'eau paradisiaque épargné par les crocodiles. Notre arrivée à la nuit tombée et accueillis par des moustiques avides de chairs fraîches nous a condamnés à rester cloitrés, j'avais oublié que l'ennemi n•1 de Stéphane était justement l'horrible insecte. Pour la baignade, on repassera.
Notre bolide nous a fait des misères. Le réservoir d'eau nous a restitué une eau marron malgré l'eau bien claire fournie. Impossible donc de l'utiliser pour baigner Flore ni s'en servir pour cuisiner. Nos prédécesseurs ont du mettre de la terre dans l'arrivée d'eau ou pomper de l'eau dans un puit. La hot-Line du loueur nous a envoyé un mécano "volant" sur la route pour nous aider à solutionner la situation. Nous avons pu apprécier la légendaire coolitude australienne. Pas de lieu de rendez-vous précis, pas d'horaire, l'homme en short se déplace en pick up sur son territoire de plusieurs centaines de kilomètres pour dépanner les voyageurs en vacances. Après 5 heures d'attente, Il nous propose de vidanger le réservoir par le syphon, là, sur le parking de la plage de centre ville ( où la baignade est prohibée ce jour là, les Life Guards ont vu des croco la veille!!!). Pas de chance, le bouchon a été silliconé. Il nous fait remarquer (au cas où on avait pas vu) qu'il est mobile, qu'il n'a pas beaucoup de matériel (!!!!!) et donc qu'il ne peut rien pour nous. Mais il nous conseille tranquillement de nous installer confortablement dans un camping et de procéder à 5 ou 6 vidanges/remplissage, pour venir à bout du problème. Bah ouais, c'est ça, ça tombe bien, nous sommes venus en Australie juste pour ça.
Autant vous dire que l'homme de la famille bouillait intérieurement, heureusement limité par son anglais pour exprimer son ravissement, et surtout, laissé désarmé par autant de tranquillité de son correspondant.
Donc nous avons vidangé!!!!
Comme la terre ne s'est bien sur pas volatilisée aussi simplement que ça, le loueur nous a proposé un changement d'engin. Nous avons donc attendu Robert, chauffeur de camping-car au long cours, pour procéder au swap. Le dépôt le plus proche étant à 700 km, il y a nécessairement un peu de délai!
Pour fêter ça, on s'arrête pour 2 nuits à Airlie Beach, ville connue pour ses fêtards et son accès aux îles des Whitsundays et à la barrière de corail. Ces îles sont en fait des sommets qui ont été surpris par la montée des eaux il y a quelques années (quelques dizaines de milliers), laissant des paysages d'une beauté à couper le souffle, à découvrir par la mer ou par les airs.
Comme on ne reviendra pas dans le coin tout de suite, nous embarquons tous les 4 dans un petit coucou pour admirer le spectacle vu d'en haut.
Les photos... Bientôt!

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Stéphane est toujours aux commandes du bolide, déjà plus de 1000 km depuis Cairns, Cécile admire son bronzage "birkenstock", Léonie peaufine son triple loop sur les nombreux trampolines et Flore babille un "papapapapa" que nous interprétons comme un "papa", of course!

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La Frog Family

31 mai 2015

Trop-ical, Trop-bon

Bonjour à tous,
Nous profitons pleinement du petit coin de paradis que nous avons trouvé au nord est de l'Australie, son soleil, sa chaleur, ses piscines... Il nous est difficile de prendre la voiture pour en sortir, tellement nous y sommes bien. 

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Toutefois, tous les guides que nous avons consultés recommandent de vivre une expérience inoubliable : une plongée sur le Reef, lisez la grande barrière de corail qui s'étend, au large des côtes australiennes, sur près de 2000 kms de long et environ 30 kilomètres de large. 

Nous avons suivi cette recommandation et avons réservé notre escapade aquatique. Plusieurs formules sont proposées, de la 1/2 journée qui permet d'aller plonger aux abords d'une île paradisiaque, à la journée complète qui vous emmène sur le Reef et vous permet de rester quelques heures sur la barrière de corail à explorer l'univers sous marin. Après un petit moment d'hésitation compte tenu de la composition familiale, nous retenons finalement l'escapade sur la journée, avec une compagnie qui dispose d'un ponton amarré sur le Reef et qui propose quelques activités accessibles aux enfants (promenade en bateau semi-submergé, piscine d'eau de mer...). 
Nous voilà donc partis des 9h30 pour 1h30 de bateau en direction de la grande barrière de corail. La météo était ce jour là très belle mais le vent s'est levé, autant dire que cette promenade en mer s'est révélée agitée, nous y reviendrons...
Comme prévu, après 1h30 de mer, nous apercevons le ponton sur lequel nous passerons une bonne partie de la journée. Il s'agit d'une grande plate forme couverte, protégée du soleil et parfaitement équipée (tables, chaises, douches, vestiaires, matériel de plongée et de snorkeling...). Nos sorties en snorkeling (palmes, masque, tuba) ont été à la hauteur de la recommandation et bien plus époustouflantes que ce que nous avions imaginé. Le corail était de toute beauté, des couleurs et des formes comparables à de la haute joaillerie, quant aux poissons, nous aurions pu être dans un aquarium tant ils étaient nombreux et colorés. Un très beau Napoléon, de plus d'un mètre, nous a accompagnés à plusieurs reprises, en toute tranquillité. Quant à Léonie, elle s'est aventurée dans la piscine dédiée aux enfants mais a rapidement demandé à en sortir en raison des nombreux poissons qui profitaient, comme elle, de l'endroit...
Vers 15h30, l'heure du départ a sonné, nous avons repris la mer pour rejoindre Cairns, notre point de départ, ébahis par ce que nous venions de voir.
Cette escapade marine a également été l'occasion de passer un moment avec nos amis touristes chinois. Cela faisait quelques temps que nous n'avions pas rencontré de chinois en voyage, ils sont nombreux en Australie et en Nouvelle Zélande, la proximité avec l'Asie aidant. Bien que conscients de la dimension caricaturale de l'exercice, nous ne pouvons conclure ce post sans nous attarder un instant sur les traits du touriste chinois que nous avons croisé en Nouvelle Zélande sur les sites les plus touristiques et que nous retrouvons en Australie.  Il nous semble que le touriste chinois a notamment peur de manquer et est prêt à tout pour parvenir à ses fins. Ainsi, le touriste chinois n'hésite pas à vous pousser pour prendre en photo une otarie qui dort au soleil depuis des heures, de peur de la manquer ; le touriste chinois n'hésite pas à râler et à demander à Léonie (en chinois) de se déplacer pour lui permettre de filmer du corail ; le touriste chinois se place toujours à proximité immédiate du buffet pour être certain de ne pas rater l'arrivée d'un plat et ne se gêne pas pour vous écarter du bras pour se servir avant vous ; le touriste chinois essaie de passer devant tout le monde lorsqu'il s'agit de sortir d'un bateau ou d'un avion, quitte à vous écraser les pieds ou à sauter par dessus la poussette (le touriste chinois est souple). Par ailleurs, le touriste chinois est parfaitement équipé sur le plan photographique (cela ne surprendra personne) et ce, quelque soit son âge. Il présente aussi la caractéristique d'être toujours souriant mais souvent bruyant, poussant des cris sans que l'on comprenne vraiment pourquoi. J'ai cru, lors de mon exploration des baleines avec Léonie, que nous en avions raté des dizaines, tant les chinois criaient sur le bateau, probablement sous l'effet des vagues. Enfin, le touriste chinois a le mal de mer. Je peux l'affirmer après deux sorties en mer accompagné de chinois. Il suffit d'attendre la sortie du port pour commencer à voir et à sentir des sachets se remplir. Les 3 heures de bateau (aller-retour) pour aller sur le Reef nous ont semblé longues !!!
Mais le touriste chinois dépense sans compter, il est donc excusé pour tout ce qui précède... Il n'hésite pas à prendre un hélicoptère pour rentrer à Cairns plutôt que le bateau, par exemple. Assurément, le touriste chinois est le touriste de demain...les australiens l'ont compris, tout est fait pour les accueillir dans les meilleures conditions possibles.
Cette traversée en direction du Reef a également été une révélation pour moi, j'ai découvert que Cecile était porteuse de gènes chinois, comme quoi, après 10 années passées ensemble, elle me surprend encore...
Pour les lecteurs qui en douteraient, j'ai la preuve en image (au 1er comme au 2nd plan).

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Nous sommes également sortis du Resort pour nous aventurer dans la forêt tropicale et découvrir quelques villages reculés. Nous avons fait connaissance avec les wallabies des rochers, sur un site magnifique où de très belles piscines naturelles se sont formées au fil des millénaires...

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Enfin, pour permettre à Cécile de récupérer de toutes ces émotions, je continue d'occuper mon congé parental à cuisiner, à faire les courses et à divertir les petites pendant que Cecile nage, court, lit et lézarde au soleil. Aux mauvaises langues que certains de nos lecteurs sont, je précise que nous ne maigrissons pas et ne mangeons pas que des knakis. Je maîtrise à la perfection la cuisine à la plancha : thon, saumon, agneau, bœuf, tout y passe... Là encore, la preuve en images.

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Nous sommes à Palm Cove jusque mardi...date à laquelle nous reprendrons la route au volant d'un camping car, direction Brisbane, à environ 1800 kms vers le sud.
La Frog Family
 
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25 mai 2015

Sunshine State

Chers amis lecteurs,

Nous voici dans le Queensland, le 4ème État Australien que nous visitons et qui a pour devise "Sunshine State". Nous avons pu nous en rendre compte des notre descente de l'avion, le soleil était au rendez vous et la chaleur tropicale oppressante (vous auriez dû voir l'air navré de la vendeuse de maillots de bain nous informant qu'elle avait peu de modèles pour enfant car on entrait dans l'hiver!!). Il nous a fallu deux jours pour nous acclimater à ces températures qui ne descendent pas en dessous de 22 la nuit et qui frôlent en ce moment les 30 degrés le jour. Il nous a fallu aussi un peu de temps pour nous habituer à l'humidité ambiante, bref, une chaleur tropicale.

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Fort heureusement, Cecile a trouvé une fois de plus un appartement climatisé très agréable en bord de mer, 10 fois plus grand que notre camping car, situé dans un Resort doté de 4 piscines, dont un couloir de nage de 50 mètres...

Enfin du repos... Pour la première fois depuis notre départ, nous goûtons au plaisir de ne rien faire, si ce n'est mettre les maillots pour aller à la piscine, bouquiner et de temps en temps prendre la voiture pour aller acheter de quoi se nourrir, la vraie vie quoi...

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Cette pause au soleil est aussi l'occasion de faire un peu de sport, très tôt le matin avant que le chaleur arrive (il fait déjà 26 degrés à 8h) et de découvrir les sentiers de randonnée avoisinants. La première sortie de Stephane lui donna un premier aperçu de la faune locale, un petit tour sur la jetée lui a permis de voir un pêcheur aux prises avec un énorme serpent pêché malencontreusement dans la mer mais aussi de prendre connaissance des panneaux d'affichage qui annoncent la présence de crocodiles, de quoi accélérer le rythme de course à pied. La mer est également habitée de méduses dont certaines portions de plages sont protégées par des filets et qu'il est vivement recommandé de respecter afin d'éviter toute mésaventure. A la question posée à une Lifeguard sur l'attitude à adopter en cas de piqures de méduses, la réponse a été simple : appliquer du vinaigre blanc et pratiquer un message cardiaque. En effet, certaines méduses mesurant à peine 2 centimètres et complètement transparentes provoquent des piqures mortelles chez un adulte en moins de 4 minutes... A bon entendeur, nous respectons les consignes de sécurité...

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Pour ce qui est des crocodiles, bien que leur présence soit assez rare en mer, il leur arrive de quitter leurs berges pour aller à la rencontre de baigneurs téméraires. Nous avons pris l'option d'aller les observer en sécurité depuis un petit bateau avec un guide local, les bestiaux de plus de 4 mètres inspirent en effet le respect !

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A fortiori, nous profitons de nos piscines, Léonie s'en donne aussi à pleine joie, avec son nouveau maillot-short, et son t-shirt anti-UV, of course ! Quant à Flore, elle déguste avec gourmandise la glace au chocolat!

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Au delà de ces animaux tropicaux, le Queensland est également un état peuplé d'aborigènes que nous avons l'occasion de rencontrer lors de nos rares déplacements, notamment vers Daintree Village, en pleine forêt tropicale, classée au Patrimoine Mondial. La forêt, extrêmement dense, y tombe dans la mer.
L'Etat est aussi réputé pour sa grande barrière de corail, au large des côtes. Nous avons prévu d'aller y passer une journée en famille pour profiter de la faune marine, exceptionnelle. C'est demain, on vous racontera ça bientôt !
La Frog Family
16 mai 2015

Koquillages, Kangourous & Koalas

 

La pluie ne nous quitte plus. Elle doit nous aimer autant qu'on aimerait s'en défaire !
Après notre parcours féerique sur la Great Ocean Road, il nous fallait absolument avancer, pour atteindre le port de Cape Jervis et prendre le ferry pour Kangaroo Island à la date prévue. On regrette moins de devoir rouler lorsqu'il pleut !
Les distances entre chaque ville ou hameau ont commencé à s'allonger ostensiblement. Les terres sont plates, les eucalyptus sont les seuls sommets par ici et les routes, d'interminables lignes droites. On a plaisir à croiser quelques kangourous dans les champs, un peu moins à en trouver de nombreux renversés sur le bas côté.
Des perruches multicolores nous accompagnent furtivement et nous rencontrons de nombreux autres oiseaux, notamment des cacatoès et de curieux oiseaux blancs avec un ventre rouge.
Les cacatoès, blancs à crête jaune, mesurant environ 50 centimètres, nous ont d'ailleurs empêchés de prendre le seul déjeuner extérieur dont nous aurions pu profiter. Des que des pique-niqueurs déballaient leur repas sur de jolies tables face à l'océan, les oiseaux s'invitaient, d'abord à leurs pieds, puis sur le banc et enfin dans leur assiette. Observant le petit manège depuis la cuisine de notre camping-car, nous avons renoncé à sortir ! 
Cecile et Léonie ont tout de même tenté l'expérience avec quelques morceaux de pain dans la main : en quelques secondes un oiseau crochu du bec et des pattes se posait sur moi (Cecile) et attaquait ma main !
Pour tromper la pluie, nous avons visité une cave à vin dans une région réputée pour son cabernet sauvignon (Stephane s'est d'ailleurs vu proposer un job de distributeur en France), une brasserie (à la demande insistante de Stephane), une grotte aux fossiles millénaires parfaitement conservés, un musée sur les aborigènes et un autre sur les baleines.
Notre bestiaire s'est tout de même enrichi puisque nous avons croisé des émeus, des wallabies, des pélicans et... des koalas !!! Nous continuons de voir régulièrement des otaries, devenues un grand classique désormais...;-)

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Il nous reste une petite chance de voir à nouveau des baleines... Nous avons traversé plusieurs villes dont les côtes sont réputées pour être sur le trajet de ces mammifères marins mais nous avons quelques semaines d'avance sur leur calendrier de migration. L'espoir renaît car, sur Kangaroo Island, elles ont fait leur apparition depuis le mois d'avril. Elles sont, paraît-il, visibles depuis la côte. Autant vous dire que nous ne quittons plus nos jumelles et guettons tous les frémissements suspects ! 
Le climat a considérablement fraîchi et nous a contraints à abandonner nos projets de camping sauvage. Le camping-car australien n'est pas équipé de chauffage au diesel, il nous faut donc impérativement être branchés au secteur pour disposer de la chaleur, donc passer la nuit dans des campings. Nous pouvons désormais émettre un avis comparatif éclairé entre les camps néo-zélandais et australiens : les premiers l'emportent haut la main même si les seconds sont d'un très bon niveau (nous devenons exigeants).
Nous voyageons hors saison : la météo est capricieuse mais les campings et les routes sont déserts, nous ne rencontrons jamais de difficultés pour trouver notre hébergement. Autre bémol, les aires de jeux sont désertées par les enfants et Léonie ne fait plus de rencontres. Elle semble commencer à trouver le temps un peu long. Du coup, elle s'est inventé un nouvel ami, un cheval a fait son entrée dans le camping-car ! Autant dire que nous voyageons serrés dans nos quelques m2.
Nous n'avions rien osé vous dire (et on a bien fait) pour ne pas faire tourner la chance mais Flore nous a épargnés durant 9 nuits. On y croyait, mais elle a cependant repris ses mauvaises habitudes depuis 3 jours. De guerre lasse, on la laisse hurler et on repart penauds le matin en évitant de croiser nos chers voisins...
Kangaroo Island est un havre de paix, une île découverte par un français (vive le chauvinisme) réputée pour sa gastronomie et son "eat local" : huîtres, abalini (petits abalones, des coquillages goutus), yaourt de brebis et miel d'abeilles liguriennes... La faune et la flore y sont extrêmement riches et les kangourous plus nombreux que les habitants. Si nombreux que certains s'aventurent sur le bord des routes à la tombée de la nuit, si nombreux qu'il est impératif de rouler à moins de 40 kms/heure lorsque le soleil se couche, si téméraires parfois que nous n'avons pas réussi à éviter un aventurier qui s'est jeté sous les roues du camping car ! Fort heureusement, Léonie n'a rien vu ni rien entendu...
Nos rencontres avec les autochtones sont aussi l'occasion de nous familiariser avec l'accent australien, de parler de l'Australie mais aussi de l'Europe que certains ont visité lors de voyages de quelques jours, la France n'étant à l'échelle d'un australien qu'une région de l'Europe.
Enfin, Léonie continue de progresser en anglais, elle rencontre un franc succès auprès des chinois que nous croisons nombreux partout où nous allons. Elle doit être en photos sur plusieurs blogs chinois, nous n'avons pas encore fait monnayer le cliché mais commençons à y penser.
Nous vous donnons rendez vous dans quelques jours, dans le Queensland, au Nord Est de l'Australie.
En attendant, nous embrassons nos plus fidèles lecteurs...
La Frog Family
PS : nous illustrerons ce message lors de notre prochain retour à la modernité

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8 mai 2015

Singing in the rain...

Chers readers,
Nous nous réjouissions déjà de notre néo-professionnalisme en matière de camping car quand, à peine 2 kms après avoir quitté le dépôt, le coup d'œil aiguisé de Cécile et le coup de frein bien appuyé de Stéphane nous permettaient d'envisager de poursuivre notre séjour. Le "low bridge" ne mesurait que 2m90, notre géant, 3m40. La coupe aurait été franche. Bien aidés par des ouvriers travaillant sur un chantier, nous avons fait marche arrière, avec la plus grande dignité!
Nous avons repris notre itinérance et avons parcouru les 300 kms de la Great Ocean Road, alternant les spots de surfeurs, pour confirmés uniquement, et les sites naturels exceptionnels. L'océan austral s'agite ici particulièrement et des vagues hautes, larges, longues et fracassantes, comme nous n'en avions jamais vues, font le bonheur des petits hommes mais aussi de quelques femmes sur leurs planches. Nous en avons admiré plusieurs à Point Break où l'océan produit parfois la vague la plus longue d'Australie. Le siège de Rip Curl n'est pas loin et la plage fait partie des épreuves de la Coupe du Monde de Surf. Stéphane a eu cette parole définitive, " il faut en avoir dans la combi pour y aller". Le spectacle était autant sur l'eau que sur le parking, nous (Léonie et Cécile), pouvons le confirmer!

Quelques kilomètres d'eucalyptus plus loin, les falaises de calcaire érodées par des milliers d'années d'agression de l'océan ont formé des arches, des grottes et des falaises solitaires. Les plus connues sont les 12 Apôtres, qui paraissent déposés là comme par enchantement.

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Un seul bémol, la météo. La chance nous a quittés et des seaux d'eau nous arrosent quotidiennement. 
Heureusement, la météo ne nous a pas empêchés de profiter du spectacle des kangourous. Aussi inimaginable que cela puisse paraître, notre dernier camping était habité par une colonie de ces animaux sauvages, qui se faisaient plaisir à observer d'autres bipèdes enfermés dans des caravanes ou camping cars. Les voir sautiller a été un ravissement pour toute la famille. Notre Léonie était tout de même un peu déçue de ne pas pouvoir monter sur leur dos !
Nous poursuivons notre route jusque Adelaide que ne devrions rejoindre dans quelques jours, en passant par Kangaroo Island!

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Bises,

La Frog Family

4 mai 2015

Melbourne, là où tout a commencé...

 

Chers lecteurs,

Arrivée à la source du projet, là où tout a "commencé" : MELBOURNE.
Un matin de lassitude, Stéphane a orienté sa recherche Google : ville où il fait le meilleur vivre dans le Monde. Le résultat est tombé en quelques micro secondes et a déterminé notre destination.
Et nous ne sommes pas déçus !
Notre arrivée nocturne, par un vent glacial nous a un peu déroutés. Mais le climat s'est apaisé et nous permet, depuis une semaine, de profiter pleinement de la ville et de ses atours.
Nous sommes installés dans le quartier de Saint Kilda, très animé, avec ses bars qui ont la réputation de servir un petit déjeuner toute la journée et surtout, qui est en bord de mer. La plage fait le paradis des kite-surfeurs et des manchots qui rejoignent les rochers de la digue chaque jour, au coucher de soleil. Encore un nouvel animal dans notre album !

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Nous avons arpenté la ville et profité de ses nombreux parcs. La Yarra coule paisiblement à travers Melbourne et, c'est bien le mot, on sent une vie et une ville paisibles. Le front de mer comme les bords de la rivière égrènent leurs légendaires barbecues en libre service et toujours propres.

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Le réseau de transport en commun quadrille bien la ville, nous sommes devenus des pros des déplacements en Tram. Il est très fréquent d'entendre parler français, la ville se caractérise aussi par son cosmopolitisme. ChinaTown, bien sûr, mais aussi Footscray où la moitié des habitants du quartier n'est pas de nationalité australienne. Les vietnamiens y sont particulièrement présents, ce qui nous a permis de déguster une délicieuse Noodle Soup. Son marché est d'ailleurs totalement dépaysant.

 

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Ici, les restaurants affichent souvent les plats sans gluten, adaptés aux végétariens, bio, ... Mais toujours pas de grande rencontre avec la gastronomie australienne ! On se rattrape sur les vins qui sont en effet, délicieux. Notre esprit franchouillard s'est même accommodé du bouchon à dévisser, c'est finalement assez pratique ! Reste un bémol, sur les bouteilles à 350 $ (que nous n'achetons pas), on trouve ça tout de même bizarre !
L'architecture est également de tres bon goût, les immeubles anciens côtoient harmonieusement les buildings de bureaux ou d'habitation.

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Notre pause urbaine a également été l'occasion d'aller dans un pub écouter un concert live en grignotant quelques tapas. Léonie s'est fait particulièrement remarquée en dansant pendant une heure, au rythme australien. Depuis, elle réclame chaque soir d'aller au bar pour "boire et écouter de la musique". Les chiens ne font des chats...
Notre petit ange de 7 mois se transforme chaque nuit en démon, réveillant toute la famille vers 3h mais aussi les voisins qui apprécient moyennement et qui n'hésitent pas à nous rappeler que l'isolation des appartements n'est pas de dernière génération.

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Bref, vous l'aurez compris, nous sommes sous le charme de cette très belle ville qui mérite sa réputation.
Nous sommes tout de même contents de la quitter demain pour prendre possession de notre appartement roulant et aller à la rencontre des surfeurs et des kangourous sur la mythique Great Ocean Road, une des plus belles routes côtières au monde.
Nous vous embrassons et vous donnons rendez vous dans quelques jours...

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La Frog Family
26 avril 2015

Bye-bye Kiwis...

Dear Followers,

A quelques minutes d'embarquer pour Melbourne (cette fois-ci, nous sommes à l'heure et n'avons donc pas l'honneur d'être appelés au micro), nous débutons l'écriture de notre dernier post néo-zélandais.
Notre précédente étape nous avait amenés aux portes des Alpes du Sud. Qui voyage loin ménage sa monture : nous avons donc commencé par faire escale au Lake Brunner, joli lac de moyenne montagne où Stéphane espérait pêcher. Arrivés sous une pluie battante et dans un épais brouillard, difficile de voir le lac. En revanche, nous avons bien repéré le pub (le seul) du village, l'après-midi est donc passé tranquillement.
A défaut de pouvoir pêcher (pas de location de matériel), Stéphane a expérimenté la TV room du camping, un must have de tout camping kiwi qui se respecte, où Léonie s'est diverti pendant que Cécile et Flore s'octroyaient une petite sieste. 

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Ceci nous permet de vous parler de la grande qualité des campings néo-zélandais. La majorité regroupe différents types de logement : du simple emplacement pour tente, des "cabins" qui sont des minis bungalows avec juste de quoi dormir jusqu'à des cottages façon Center Parcs. Tous les occupants des lieux peuvent bénéficier des installations communes : cuisine sur-équipée, sanitaires ultra propres, TV room, salons... Avec notre œil français, nous sommes épatés de ces conditions de vie. Ici les WC sont nickels, disposent tous de papier, de musique et l'on est priés d'utiliser une serviette (mise à disposition) pour essuyer le lavabo après s'être lavé les mains ! Le plus fort, c'est que cette propreté se retrouve également dans tous les sanitaires publics. 
Bref, nous avons profité de cet après-midi pluvieux pour nous reposer. Le lendemain, le lac nous a révélé sa beauté mais l'appel des Alpes était plus fort, nous avons donc pris la route.
Elle sera l'occasion de voir de splendides paysages, d'admirer des Kea, un perroquet des neiges et d'apercevoir des traces de neiges éternelles.

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Nous avons passé la nuit en camping sauvage à Arthur'Pass (village de montagne) après une jolie promenade où Leonie a de nouveau bien trotté. 

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Notre boucle sur l'île du Sud s'est terminée à Christchurch, une ville encore sous le choc du tremblement de terre qui l'a fortement démolie en février 2011. Nous n'avions jamais vu un centre-ville dans un tel état sauf sur des photos ou écrans télé aprés une guerre ou une catastrophe naturelle. La cathédrale a perdu 1/3 de sa longueur, plusieurs bâtiments de bureaux et immeubles d'habitation sont désertés et les façades fissurées, certaines boutiques sont portes closes mais les mannequins portant la collection de 2011 toujours en vitrine. Plusieurs commerces ont rouvert dans des bâtiments pré-fabriqués. Impression étrange.

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Nous avons parcouru 1400 kms sur l'Ile du Sud, soit une infime partie de cet espace encore sauvage, à la faune et la flore admirablement préservées, protégées mais toujours accessibles. Pour illustrer, les chemins de randonnée sont parfaitement entretenus et ils sont souvent revêtus de cailloux, de dalles en bois,...ce qui les rend faciles à emprunter et dissuade de s'en éloigner.

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Le long des routes, nous avons apprécié, autant que le facteur, la créativité des Kiwis en matière de boîtes aux lettres.

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Cette aventure en Nouvelle Zélande aura également donné l'occasion à Stephane d'initier Léonie aux saveurs du commérage, en scrutant les faits et gestes de nos voisins de camping.

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Et notre petite Flore commence à tenir assise!

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Nous emmenons avec nous quelques souvenirs de la faune néo zélandaise. Il s'agit de traces de morsures de Sandflies, ces petites mouches à l'appétit féroce qui ont semble t il apprécié le goût de la Frog Family, on s'en gratte encore !
Nous vous donnons rendez-vous en Australie...
La Frog Family
PS 1 : vous avez été nombreux (et nombreuses) à vous intéresser à mes fesses (celles de Stephane) et à vous interroger sur la cause du mal. Je vous en remercie. Un premier diagnostic rapide a révélé une suractivité sportive en début de séjour, ayant eu pour effet de provoquer une inflammation d'un muscle et d'un nerf traversant la fesse. Un diagnostic plus approfondi (réalisé par mes soins) a mis en évidence un surmenage lié au rythme effréné des vaisselles, des repas des enfants, des bains à leur donner sans même parler de l'entretien et de la conduite du camping car. Les quelques pauses que nous réalisons lors de nos séjours sédentaires sont autant de temps de récupération qui me permettent d'envisager une reprise progressive de la course à pied. Je ne manquerai pas de vous tenir informés de l'évolution du fessier.
PS 2 : nous avons illustré notre précédent message
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Road trip familial Sur les traces des kangourous
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